D’Épicaste je suis un fils inconnu
d’Ismène le frère ange déchu
langé serré au pied de l’escalier
abandonné au solstice d’un été
Pélerin avant que d’être puéril
errant avant que d’être en exil
il y a de cela trop de lunes
de ces jours sans pitié aucune
Rapinés des fragments de ma mère
dans la vulve des aînées de fratrie
dans le regard heureux des sorcières
les pieds pris dans leurs pièges de nuit
En ce jour qui me rappelle sa mort
de ces jours où s’est tracé le sort
des jours où je ne puis lire Verlaine
sans chialer comme une Madeleine
Flying Bum
À ma mère.
Elle te ressemble, ta mère.
J’aimeAimé par 1 personne
Et ce poème est fort. Et beau. Il va sans le dire.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Caroline!
J’aimeJ’aime