(Copié-collé en grande partie de ma messagerie électronique)
Le 27 juillet 2019, Luc a écrit :
Je suis un peu sur le rush, je partais pour un souper à Drummondville. La semaine prochaine je suis libre, on se voit?
…
Le 27 juillet 2019, Luc a écrit :
Ma douce tape du pied. On se parle plus tard.
Le 27 juillet 2019, Jean a écrit :
Luc! J’adorerais te / vous voir ! On se reparle !
Le 27 juillet 2019, Luc a écrit :
À ta guise selon comment tu files. Tu viens chez moi, piscine, bouffe, jasette, je suis à environ 50 minutes de l’hôpital Notre-Dame ou je te vois en ville quec’part?
…
On est arrivés à Drummondville, on se tète un apéro.
…
Je suis disponible toute la semaine mais ma douce travaille quelques journées. J’ai 2 petits pensionnaires pour la semaine, petit-fils et petite-fille qui passent quelques jours avec pépére. Bref, si on se voit en ville, faudra synchroniser avec l’horaire de ma douce.
…
Ce serait bien mieux chez moi dans le bois, ça va te changer du bitume.
Le 27 juillet 2019, Jean a écrit :
Luc! J’y pense; le truc c’est que je suis moins habitué de conduire dans la circulation. Je vais tenter de trouver une façon parce que j’ai énormément envie de te voir!…
Le 27 juillet 2019, Luc a écrit :
C’est les grandes vacances, y’en a pas de trafic. Selon l’heure. À quelle heure ils te font la radio?
Le 27 juillet 2019, Jean a écrit :
Vers 9h, 9h30 du matin! Je vais me délester de mes lubies et je viendrai te voir!
Le 27 juillet 2019, Luc a écrit :
Je suis un homme heureux. En plein souper à Drummondville cependant, je te suis, t’inquiètes. J’ai hâte de te voir. Es-tu rendu végé, végane, as-tu le droit à l’alcool? Qu’importe, je mange de tout ou de rien selon. On s’adapte, que veux-tu, mais je sais cuisiner pour toutes les lubies de tout un chacun.
Le 27 juillet 2019, Jean a écrit :
Je suis cannibale; j’ai bu ma première flute de bulles depuis début juin 2018 drette aujourd’hui! J’ai une palette gustative tout azimut!
Le 27 juillet 2019, Luc a écrit :
Excellent. Dis-moi juste une journée.
Le 27 juillet 2019, Jean a écrit :
J’essaierais le début de la semaine mais je joue ça pas mal à l’oreille dépendamment de comment je me sens dans ma carcasse (…)! Je sais que ça peut sembler flou comme réponse mais je suis – à l’heure actuelle – dans cet état d’âme!
Le 27 juillet 2019, Luc a écrit :
À ta convenance. Laisse-moi savoir. Mettons 12 heures d’avance.
Le 27 juillet 2019, Jean a écrit :
Ça me va ! Je te fais cygne!
Le 29 juillet 2019, Jean a écrit :
Allô Lac! Cou’donc, serait-il possible que j’aille chez vous drette tantôt ? Je viens de terminer mon épisode de radio et je me sens “assez d’aplomb” pour te rendre visite. Is it possible? Si oui, quelle sont tes coordonnées?
…
Le début devrait être Luc, plutôt que Lac… mais encore que… !
…
Youhou, t’es là?
Le 29 juillet 2019, Laurie a écrit :
Hihi il est encore couché c’est sa blonde…. 01234 route Blablabla, St-Jacques, J0K2R0. Ça va nous faire plaisir de t’accueillir. Oups il vient de se lever sur le son du bip.
Le 29 juillet 2019, Jean a écrit :
Okidou! Je vais mettre ça dans mon application Waze et je saute dans mon char!
Le 29 juillet 2019, Luc a écrit :
Salut Jean, je t’attends. Quand tu arrives proche, fuck le Waze il va te faire passer tout droit de 200 pieds. Sur route Blablabla dès que tu vois une pancarte avec un chevreuil et un cheval, ce sera là prochaine boîte à malle à droite.
Le 29 juillet 2019, Jean a écrit :
Good! J’appareille tranquillos!
Insérer ici une journée de retrouvailles superbes où on a longuement jasé, fait les reptiles au soleil, trempé dans la piscine, bu, bouffé. Jean était débarqué avec une Porsche sport convertible (pas une neuve mais une foutue de belle pareil). Il disait qu’il s’offrait ça comme ultime gâterie et pour faire un grand doigt d’honneur au cancer.
Le 2 août 2019, Jean a écrit :
Allô Luc et Laurie! Je suis arrivé au “bercail” il y a une cinquantaine de minutes. J’ai TELLEMENT aimé être avec vous! À bientôt, je vous aime!
Le 2 août 2019, Luc a écrit :
Moi aussi heureux et ravi. Chez nous c’est chez vous, tu sais, ta radio finie? J’espère que tout à bien été. Bon retour aux cités d’or et porte-toi bien. Quand tu reviendras, tu reviendras.
Le 3 août 2019, Jean a écrit :
Coucou Luc! Oui, radio finie pour trois mois. Le radio-oncologue verra pour la suite mais je ne suis pas encore sorti de l’auberge! Pas grave! Je me sens super bien! Suis à la casa avec ma Santa Barbara et mets ma montre à l’heure avec mon coeur d’artichaut ! J’ai rencontré par hasard ton frère Doris peu après mon retour! Je rigole encore avec émotions en ressassant notre rencontre! Je suis un homme heureux! Bises à toi et Laurie! Chez nous, c’est aussi chez vous! Ne vous gênez pas!!!
Cet automne-là n’a pas été facile pour Jean. Mais il s’accrochait, un homme toujours souriant d’un optimisme innommable, un philosophe fou, genre. Un matin, j’ai reçu des nouvelles de lui. De bien tristes nouvelles.
Le 25 janvier 2020, Luc a écrit :
Salut Jean, sais-tu quoi, je n’ai plus de mots. Je braille comme un veau. Pas drôle de devenir un vieux crisse de braillard. Ça va me revenir bientôt et t’es pas proche d’arrêter de me lire encore, je m’accroche à l’idée. En attendant, si tu veux de la visite ou la sainte paix, c’est ton call. Si toi, ta douce ou tes filles voulez une place pour crécher pas loin de la ville, tu sais où je me cache. Je pars en vacances du 5 au 15 février au soleil mais je peux toujours m’organiser avec un des mes fils qu’il vienne vous ouvrir, vous laisser une clé, une voiture. Chez moi c’est chez vous. Laisse-moi savoir.
Le 25 janvier 2020, Jean a écrit :
Cher Luc! Merci pour tout! En fait, Barbara et moi allons crécher à l’hôtellerie de la fondation du cancer. On ne devrait y passer que quelques jours… A moins qu’un des crocteurs nous sorte un moyen lapin du chapeau! Ça me bouleverse itou mais, à un certain point, je dois faire montre d’un genre de réalisme!… Je te /vous tiendrai au parfum! Je t’aime!
Le 25 janvier 2020, Luc a écrit :
D’ac. Donne des nouvelles. On t’aime ben gros à’maison nous autres aussi.
Mû par mes émotions complexes, j’avais décidé de monter en Abitibi voir Jean. Un pressentiment inconfortable, une angoisse qu’il me fallait tuer dans l’oeuf. Le jour de notre arrivée, nous sommes allés manger à ce qui se fait de plus gastronomique comme place à Val d’Or. Jean tenait la forme mieux que je ne l’aurais cru. La gueule ne lui arrêtait pas deux minutes (quoi de neuf?). Il nous avait offert une bouteille de Veuve Clicquot avant le somptueux repas du chef Moreau. Au moment de faire le toast, je lui avais demandé à quoi on trinquait. À ma tabarnak de mort, avait-il proclamé, souriant, en levant sa flûte bien haut. Il avait beaucoup donné, ce soir-là, pour un homme dans sa condition. Les journées suivantes, son état avait fait en sorte qu’on n’avait pas pu se revoir avant mon retour à Montréal.
Le 8 octobre 2020, Luc a écrit :
Salut Jean, dans le tumulte des choses on ne s’est pas recroisés et je voulais te remercier d’avoir couru à notre rencontre et merci aussi pour la Veuve Clicquot qui devait bien s’ennuyer de son défunt mari. Donne des nouvelles, prends ton courage à deux mains et ma plus tendre amitié de l’autre. Je t’aime.
Le 8 octobre 2020, Jean a écrit :
Ah Luc! Je suis vraiment content d’avoir pu te / vous revoir! Il est clair qu’on a pu juste se toiser un ti-brin; il aurait fallu que je sois plus disponible!… Dimanche, j’étais pas fort fort et lundi, j’ai dû recevoir deux autres transfusions sanguines. Mardi, j’ai finalement pu rencontrer un médecin du soutien à domicile à notre domus. Je suis littéralement bien pris en charge. J’aurai une batterie d’examens la semaine prochaine: gastroscopie, scan et rv téléphonique avec mon radio-oncologue. Sûrement deux autres transfusions. On a réorienté mes pellunes et on compte désormais de la morphine là-dedans. Bref, ça bouge et c’est bon cygne! J’ai plus que le moral mais je suis réaliste! Je voudrais être à nouveau avec toi et Manon! Imagine, on a même pas pris de photos de nous trois!!!… Plus, c’est la complicité de l’amitié et notre façon de faire du badinage de fantaisie ensemble qui me manquent. Cou’donc, c’est comme ça! Luc, je suis privilégié de t’avoir comme ami!
J’t’aime mon kâliss!!! Hasta la vidad y la muerte! Bisous à Laurie itou!
Le 8 octobre 2020, Luc a écrit :
Je t’embrasse à pleine gueule mon hostie.
Le 7 décembre, j’ai souhaité un joyeux anniversaire à mon ami Jean, sans réponse.
Le 21 décembre 2020, Luc a écrit :
Salut Jean, Doris m’a fait part du triste message de Barbara. On me dit que tu as déménagé ton bardas sur le bord de la source Gabriel. Pas de plus belle place pour un amoureux de la géographie comme toi, et de la fabuleuse nature abitibienne que tu aimais tant explorer, te voilà donc campé dans le giron de Commanda. Direct sur le bord de sa source. Je suis certain que son âme va te jaser un p’tit brin si tu prêtes la bonne oreille. Tu sais qu’on raconte que quiconque boit de l’eau dans cette source reviendra à Val d’Or avant sept ans. Je soupçonne ce vieux prospecteur d’avoir mis quelque chose dedans. Je ne sais même pas si tu es en mesure d’apprécier vraiment ces mots que je t’envoie et j’aimerais tellement être près de toi un moment mais ma grande gueule serait probablement muette comme une carpe pour une fois et mes mots ont toujours porté beaucoup plus large que mon verbe. Alors je t’écris. En plus, Val d’Or c’est pas à la porte.
Il existe de ces amitiés comme des coups de tonnerre sur lesquelles le temps n’a aucune prise. C’est rare et précieux. Des larrons de la même foire, deux enfants blonds et maigrichons dont un qui grugeait ses crayons et mangeait ses effaces, deux feluettes comme on disait dans le temps. Et qu’importe ce que la vie place de distance et de temps, chaque retrouvaille est un bonheur tout simple où les mots continuent de se rabouter même si la virgule dans la phrase mesure dix, vingt ou cinquante ans de long. Birds of a feather c’est pas mal forever. À notre dernière rencontre, tu m’as offert le champagne et quand je t’ai demandé à quoi on trinquait tu m’as répondu –“À la mort, ma christ de mort, tabarnak.” Et le cristal a fait gling-gling. Et nous avons sifflé la Veuve Cliquot un sourire accroché dans’face. C’est bien toi, ça. J’ai reconnu là ton amour exceptionnel de la vie et ton optimisme contagieux. Oui, il y avait bel et bien un temps pour cela, Jean. Et tu l’as fait admirablement.
Maintenant, je dois faire ma job plate de vieux pote et te dire ce qui brûle la gueule à plusieurs mais que leur peine empêche de te dire. Tu dois maintenant mettre ton amour de la vie sur le rond d’en arrière et te concentrer à faire surgir une chose qui existe en toi depuis toujours, la lucidité. C’est le temps de t’en servir maintenant. C’est pas rien que triste, la lucidité, mêmes origines latines que la lumière, lux, et en prime c’est un passage obligé, ou vois ça comme une clé, vers la dernière étape, la sérénité. C’est elle, Jean, qui te permettra de fermer les livres en paix et qui t’aidera à réussir ton grand lâcher prise.
Je braille comme un veau avec toi en écrivant. Je te vois grimacer et j’ai senti ton sang battre comme si c’était le mien. … Peut-être se passe-t-il quelque chose de l’autre côté de la mare aux connards, les gens racontent tellement de choses. Je ne suis pas absolument certain de ce que tu as comme croyances maintenant que tout ceci prend sérieusement forme. Qui sait s’il y a de la vie plus haut que Kapuskasing, ou s’il existe une race de femmes sublimes installées passé Clova, personne n’est revenu pour en témoigner. Peut-être qu’ils y jubilent d’allégresse et ne voient pas l’utilité de revenir nous en informer. Ils veulent tout garder pour eux. Les hosties.
J’ai une petite demande pour toi, vieux pote. J’aimerais que tu t’attaches un petit ruban tout le tour de la grosse orteil. Si jamais le party est pogné de l’autre bord, j’aimerais ça que tu ne m’oublies pas. Je suis un vieux modèle 1957 comme toi, c’est clair que dans pas long je m’en viens moi aussi. Pour ça, le petit ruban. Envoie-moi un signe, un bruant qui viendrait sur le bord de ma fenêtre me chanter Cache ton cul, Frédéric, Frédéric, Frédéric ou une biche albinos qui sortirait du bois en avant de ma maison, trois corneilles qui viendraient se casser le cou dans ma porte patio back à back un soir de pleine lune. Si nos esprits ont le pouvoir de se propulser dans l’immensité de la voûte céleste, je suis à peu près certain que tu serais le genre à aller ouvrir une brasserie artisanale dans la constellation d’Orion, dans ce cas-là, un pigeon-voyageur, peut-être, avec l’adresse exacte pour programmer mon GPS. Si la place est un peu trop dry, laisse-moi savoir. Je vais me faire strapper des Veuve Cliquot partout sur le corps avant de monter.
On rit mais personne ne pourra entretenir ce présent sous perfusion bien longtemps. Personne n’est un dieu. Accepte qu’on calme la douleur, ton bien-être apaisera les tiens. Ça ne servirait à rien d’en vouloir à ton corps de te lâcher, il t’a rendu service assez longtemps, il t’a offert des plaisirs exquis et finalement il t’a fait souffrir assez longtemps de même. Il y aura maintenant une fois, inévitable, une première fois où on se lèvera et on ne te verra plus. Ton corps qui ne marche plus, comme un vieux char, abandonne-moi ça comme une vieille minoune sur le bord du chemin, c’est le temps, débarque puis prends le bois. Va te saucer dans le lac des tout-nus, ramasse une bonne poignée de champignons sauvages, fais-toi un beau campe dans le bois. Tu m’en parleras dans la phéromone des bois ou par les racines de lycopode qui courent le pays partout sous nos pieds, de Val d’or à Saint-Jacques.
C’est clair que tu pars avec un morceau de mon coeur, de mon Abitibi à moi, de mon enfance bénie. Mais sais-tu quoi? Je te donne tout ça. De bon coeur. Quand il ne restera plus que ce véhicule abandonné sur l’accotement, ce qui est vraiment ta vie, partie explorer ailleurs comme tu as toujours aimé le faire, je resterai quand même bouche bée de te savoir parti.
Ne restera plus que tout ce silence désormais entre les pensées et les mots,
des virgules longues comme l’éternité
et le bruit fracassant de ton sourire de mon sourire comme un coup de tonnerre,
il était une fois.
Salut, Jean.
Luc.
Le 21 décembre 2020, Jean a écrit :
Cher Luc, Tout à fait sublime comme message! Je t’y vois et je me sens sur mon départ vers le A (d’Atlantique) de Fred. C’est fou mais je me perçois comme insipide devant ce qui s’orchestre. Une chose qui est évidente : c’est l’amour qui fait tourner le monde. Le reste, on décide ou non de s’y frotter. Tu es pour moi un « seigneur » et je suis fier, honoré et charmé d’avoir qu’on ait eu nos montures au trot ensemble quelques fois dans ces 63 dernières années.
Et oui, je te ferai cygne à quelque part! Je t’embrasse!
Jean
Le 21 décembre 2020, Luc a écrit :
Jean, parle-moi tant que tu es encore capable, trois mots à la fois si tu veux. Si je vois, sur la rivière St-Esprit quand je rentre du boulot, se pavaner des canards blancs, ce seront tes cygnes? J’aimerais mieux tes vrais mots encore pour un temps. Moi aussi je t’embrasse, vieux pote, repose-toi pour pouvoir m’écrire un peu demain. Je m’y frotte volontiers à cet amour dont tu parles. Une chance qu’on était pas gais toi pis moi, on aurait eu le cul au vif des boutes. Bonne nuit.
Le 21 décembre 2020, Jean a écrit :
Ostifi que tu me fais rire!!! Le cul au vif!!! J’y avais pas pensé à celle-là!
Le 5 janvier 2021, Luc a écrit :
Salut Jean, comment ça file? Ça fait cinq ou six jours que je me triture les méninges à savoir si et/ou comment on doit te souhaiter une bonne année dans les circonstances. Bonne mais angoissante question. À ce temps-ci de l’année, je me dis qu’il est toujours question de vœux, entéka, alors si tu as des vœux particuliers, je joins ma force à la tienne pour pousser dans le derrière du Allah des voeux. On peut en faire comme on veut des vœux, il n’y a pas à ce que je sache d’embargo là-dessus. Demande à Barbara. Parles-en à tes filles chéries aussi. Pas vrai qu’un voeu ça ne marche pas si on le demande tout haut. Alors comme je ne sais pas quoi te souhaiter, je te souhaite la force de demander ce que tu veux.
Je t’aime, mon hostie.
Luc
Le 6 janvier 2021, à bout, Jean a demandé d’être plongé dans le coma.
Doris m’a écrit que ses dernières paroles à Barbara avaient été : Love you.
À sa demande, sa minoune finie a été abandonnée au coma, parquée sur le bord de la source Gabriel le 6 janvier.
Son âme a pris le bord du bois dans la journée du 8.
Avec toute mon affection pour toi, Jean, et aussi pour tes filles Eve, Clara Lisa et ta Santa Barbara.
Luc.
On fait quoi avec la larme quand on connaît même pas l’gars?
Beau texte, Luc. Bel hommage. Belle photo de vous deux.
Pis en t’écrivant, j’y pense : mon père est mort à 63 ans.
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Copié-collé de mon messenger. C’est pas son nom, mais c’est lui qui joue Jean Ferland dans le matcimanito.
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Une sacrée claque dans la gueule ce texte… Je vais avoir 63 balais dans quelques mois (modèle 58), impossible donc de faire l’autruche. Tu as de la chance d’avoir eu un pote comme lui. Et lui, de t’avoir eu comme ami.
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je ne peux que reprendre cette phrase : « on fait quoi avec la larme quand on connait même pas l’ gars »
émouvant en diable !
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