Timénés est tout à côté, avec sa terrasse. Je ne connais pas de plus vif plaisir (à part un hypothétique week-end avec Rita Hayworth) que celui qu’on trouve à s’asseoir à la terrasse d’un café pour siroter un verre de vin vers 2 heures de n’importe quel après-midi d’été. Je dis deux heures pour être sûr du soleil et des filles. On s’assoit et on regarde, c’est l’unique règle. On regarde passer les filles. On regarde et on boit du vin. Le temps passe. La lumière du jour se dégrade. Les phares des voitures deviennent plus rutilants. On dirait des pépites dans la nuit. Tant mieux, cette tristesse dans l’air fait très chic avec le vin.
-Dany Laferrière
J’avais couché les garçons après la routine du soir et le sommeil n’avait pas tardé à venir les chercher après une longue journée de baignade au lac, des courses folles en trottinettes et d’interminables tiraillages espiègles à tout propos. Ma douce paisiblement installée sur la grande véranda sirotait le café du soir avec sa mère éveuvée qui nous suivait partout en vacances. Revues à potins, mots cachés, romans à l’eau de rose et toute cette sorte de choses éparpillées ici et là à portée de main servaient à meubler leurs malaisants silences mère-fille. Le chalet loué pour l’été dominait le sommet d’une grande côte qui offrait une vue imprenable sur le lac qui n’était plus à cette heure-là qu’un drap de soie frissonnante qui suçait désespérément les derniers rais du jour. Dans la vraie vie nous habitions la terre promise des bobos, le plateau Mont-Royal, qui à cette époque ressemblait encore davantage au vieux quartier ouvrier de Montréal qu’il était vraiment. Déjà la gentrification s’installait sournoisement et faisait dire à mon défunt beau-père que bientôt on n’y retrouverait plus que des artistes et des homosexuels, dieu ait son âme, vieil innocent. Rolland, avec deux ailes, insistait-il.
Au rez-de-chaussée dans le décor charmant d’une maison d’été vivait un jeune père de famille bien assumé, sérieux et travaillant malgré ses airs de hippie comme disait Rolland avec une espèce de mépris mal caché. Il croyait ses filles miséreuses, voyait la misère partout, la sienne, enfant de Saint-Henri en fond de trame éternel. J’étais un graphiste à salaire dans une grande entreprise d’emballages et pathétique joueur de basson à ses heures, père à temps plein la plupart du temps.
Un escalier bancal de bois brut descendait jusqu’à mon autre vie. Là où personne d’autre que moi ne venait. Un sous-sol de béton d’une hauteur tout de même confortable, complètement vide, avec deux fenêtres de bonnes dimensions pour des fenêtres de sous-sol et qui permettaient de voir le lac au loin par-dessous la véranda si on grimpait sur nos pointes; une odeur de béton, de poussière et d’humidité mélangées. Dans cet espace gris et frais vivait nuitamment une des nombreuses autres projections de moi qui se sont succédé dans ma vie sans suite logique apparente. Le soir venu je descendais l’escalier bancal et je ne remontais qu’aux petites heures rejoindre la chaleur de ma belle au bois dormant. Murs de bois creux, mobilier grinçant, belle-mère, promiscuité et toute cette sorte de choses faisaient obstacle à quelqu’autre joie nocturne pour moi et ma douce, intraitable toujours. Entre les deux, Docteur Jekyll le bon père devenait un genre de Mister Hyde armé de pinceaux, jouant à l’artiste que j’avais longtemps rêvé d’être. Tout l’été, les toiles s’y sont colorées devant mes yeux avec fébrilité, certitude, exactitude. Puis étendues tout le tour de la fondation, les toiles étaient mises à sécher dans un ordre que je pouvais passer des heures à redisposer maladivement. Comme si toutes ces toiles devenaient chacune une simple forme d’un tout encore plus grand. Ce soir-là ne faisait pas exception à la règle. Cahier de croquis sous le bras, provision de clopes, de bière, quelques grignotines, j’embrassais ma douce, je descendais m’installer pour quelques heures de pure joie. Je déposais les choses. J’allumais une à une toutes les lampes de fortune dépareillées que j’avais fixées aux poutres du plafond. Je m’assoyais quelques minutes sans bouger le temps d’apprécier le silence, donner la chance à mes yeux d’accueillir l’éclairage nouveau, d’intégrer ma conscience de circonstance (personnalité de service?) et d’attendre un peu que le reste de l’univers s’en aille s’évanouir au pays des petits bébés pas baptisés. Puis, j’enfilais le tablier, je préparais les couleurs avec zèle, finissais le séchage des pinceaux qui avaient baigné depuis la veille, j’enfonçais une cassette au hasard dans la craque du boum-box, j’appuyais sur le bouton et, pas trop fort pour réveiller les petits, la musique en vieille complice s’en venait veiller en bas avec moi.
Come gather ’round, people
Wherever you roam
And admit that the waters
Around you have grown
And accept it that soon
You’ll be drenched to the bone
If your time to you is worth savin’
And you better start swimmin’
Or you’ll sink like a stone
For the times they are a-changin’– Bob Dylan
Dès la première mesure, mes pensées sont tout de suite allées vers lui. Un soir au Café Timénés, dans une grande discussion sur la musique qui était sa grande passion, nous nous étions entendus spontanément. The times they are a-changing était probablement la plus belle chanson folk américaine jamais écrite. À l’époque les critiques avaient presqu’unanimement déclamé que le texte était l’archétype du protest song, une vague qui finirait par passer comme tant d’autres. Nous croyions pourtant Daniel et moi qu’elle transcendait cette seule mouvance sociale. Nous étions d’accord pour la considérer davantage comme un texte universel, éternel, un hymne à l’omnipotence du temps qui fuit, à notre impuissance, notre triste obsolescence. Dans ses mots, il disait que c’était bien plus grand que ça, pas vrai que tu pouvais arrêter ça à c’t’heure. Cela nous avait rapprochés. Daniel avait ce don extrêmement rare. Suffisait de le prendre tel qu’il était et dès qu’on était devant lui, avec lui, pour un moment et avec une chaleur inexplicable il nous faisait ressentir une noblesse de sentiments peu commune, comme si on était son plus précieux ami au monde, le seul.
– ‘coute ça, tu vas voir, m’avait-il dit en sortant le vinyle de sa pochette et en l’essuyant minutieusement avec une brosse spéciale avant de le déposer sur la platine et d’y faire descendre l’aiguille à la manière d’un chirurgien zélé. Tous deux stoïques le cœur en-dessous des bras on avait écouté en silence la sublime version qu’en avait faite Nina Simone et qui me fait associer cette chanson à Daniel depuis ce soir-là. – On va ouvrir ton exposition avec ça mon Luc, tu vas voir le monde va chier à terre.
J’aimais parfois m’imaginer que Daniel était le Jokerman d’une autre chanson de Dylan. Le physique un peu ingrat peut-être, petite taille et légère scoliose, une démarche à la limite claudicante, petite veste sans manches sur un gaminet délavé à manches courtes, lunettes rondes sur le bout du nez, un drôle de petit panama cubain par-dessus tout ça. Tous deux semblant traverser un monde hanté par les tentations et les illusions s’acharnant à garder le pas, se ménager une longueur devant les semeurs de cauchemars acides. Rire des emmerdes. Non seulement pour la seule option de survivre mais encore celle d’étreindre un monde impitoyable avec une grimace de défi bien accrochée dans’face. Toutes ces substances, le milieu malsain qui venait avec. Ce petit bar qu’il tenait à bout de bras dans un racoin de quartier alors dominé par la mafia iranienne. Le risque assumé de détruire un corps ingrat pour mieux le soigner, j’ai toujours eu peur pour lui. Il n’était pas le Jokerman de Dylan finalement. Pas vraiment un personnage littéraire malgré toute sa singularité. Il était un homme tout à fait charmant, une personnalité beaucoup plus complexe qu’on aurait pu l’imaginer. – Le temps qu’on aura eu nous autres, ce sera ça… disait-il …la musique, elle, a-va toujours être là.
Come writers and critics
Who prophesize with your pen
And keep your eyes wide
The chance won’t come again
And don’t speak too soon
For the wheel’s still in spin
And there’s no tellin’ who
That it’s namin’
For the loser now
Will be later to win
For the times they are a-changin’– Bob Dylan
De bien étranges choses. Comme tous ces mots de toutes ces chansons qui s’incrustent à jamais dans nos esprits. Je suis toujours capable de mettre des mots précis dans la bouche de gens bien particuliers qui sont passés dans ma vie le temps d’une chanson. Des gens qui ont eu l’heur d’allumer en moi une flamme vive, m’ont offert en contemplation jouissive l’un ou l’autre des mille-et-un visages de l’âme humaine. Du même souffle je cherche encore et toujours des réponses à des vieilles questions soulevées par des êtres qui ont été longtemps des compagnons de route appréciés. De grandes amitiés, des frères, des femmes, des amours, les passagères éternelles de mon cœur. Bien d’autres encore que j’ai dû me résigner à enterrer dans l’indifférence avec le temps, qui m’ont oublié eux aussi ou méprisé. Le temps qu’on aura eu, ce sera ça, finalement. Le temps des réponses aura été bien bref, peut-être est-ce mieux ainsi, va savoir.
L’automne était venu. J’avais décidé de garder le chalet encore un peu, peut-être même jusqu’à l’action de grâces. Ma belle-mère, petite fille de Saint-Henri peu instruite qui avait dû élever dans la misère ses petits frères, puis qui avait tenu des boulots de 5-10-15, avait développé une personnalité de secours bien à elle. Princesse de Rosemont, first lady des pompiers de l’est de Montréal. Pour elle, le chalet était une activité strictement estivale, elle ne trouvait aucun intérêt à venir s’y geler le cul l’automne en se faisant manger par les mouches et nous avait donc abandonné la place. Les garçons non plus n’y trouvaient plus toute la joie des plaisirs de l’été. Finie la baignade à toutes fins pratiques, la plage déserte, le lac évacué par tous les amis de fortune de la belle saison. L’école recommencée, la vraie routine de la vraie vie, les activités organisées, les copains de la rue Bordeaux. Les week-ends dans les Laurentides étaient dorénavant attendus avec beaucoup moins d’excitation.
Je m’étais engagé, les dates avaient été barrées au calendrier, le livret et les cartons imprimés, les communiqués envoyés. Daniel m’avait offert les murs du Timénés pour ma première exposition solo. Il avait monté avec un zèle de tous les instants la playlist de la soirée de vernissage, parlé au traiteur, sélectionné les vins. Il n’était plus question de reculer.
Je descendais à la cave de plus en plus tôt, j’en remontais de plus en plus tard, épuisé. De plus en plus troublé, désorienté à mesure que la date approchait. Un long été aux pinceaux pour à la fin constater que je n’avais pas trouvé dans la peinture le bon véhicule pour exulter à souhait. Me ramasser, comprendre; définir et libérer les émotions profondément enfouies en moi comme en tout un chacun. Toutes ces choses qui avaient besoin de sortir, prises en pain dans un estomac compressé, douloureux. Je peignais de la main et du cerveau, cérébral, loin du cœur, peu d’élans de l’âme ou du corps, beaucoup de tire-ligne maîtrisé à la manière d’un chirurgien, de théories chromatiques, cinétiques, plastiques. Des géométries invisibles ou criantes. Un graphiste qui peint. La mention spéciale en art actuel pour une première œuvre dans un grand salon provincial m’avait gonflé d’air chaud, une grosse balloune d’air chaud comme disent les chinois. Chaque nouvelle toile questionnait maintenant la précédente, le sentier prenait des fourches et des fourches, le nouvel alignement des toiles au pied des murs de la cave condamnait l’une, sublimait l’autre, le maniérisme menaçait. Tout devait reposer sur une raison (la raison?). La raison justement, comme un roman fou, se prît à s’inventer un autre chapitre, encore. Et le cœur de s’emmêler. Si j’avais su alors qu’écrire.
La lune d’automne chantait toujours. It’s a marvelous night for a moondance with the stars up above in your eyes. Oui mais ma belle danseuse ne dansait déjà plus. La sale trahison, la mutinerie se tramait déjà en sourdine dans les confins son corps. En silence, dans l’ignorance. Sournoise et implacable. Mon bel amour qui s’allumait jadis de ses plus belles tendresses sous le feu des grandes lunes d’automne cherchait tristement et partout les raisons de la tiédeur nouvelle de son cœur et de son corps, pleurait ses braises perdues. Je la cherchais partout sans jamais la trouver dans l’automne surréel et somptueux de Saint-Adolphe. Les mots nous manquaient. Nul ne sait ce qu’il ignore et les mots pour le dire ne viennent jamais. Ses yeux racontaient le reste à mon âme, directement, un conte à tirer des larmes aux pierres. Le cœur en miettes, je l’abandonnais à son malheur incompris et je descendais l’escalier bancal retrouver mon spleen dans un trou de béton submergé à ras bord par les bleus nocturnes divins d’une énorme lune d’automne.
Come little bit closer
Hear what I have to say
Just like our children sleepin’
We could dream this night away
But there’s a full moon risin’
Let’s go dancing in the light
We know where the music’s playin’
Let’s go out and feel the night
Because I’m still in love with you
I want to see you dance again
Because I’m still in love with you
On this harvest moon-Neil Young, Harvest moon.
Le last-call s’en venait. J’avais attendu les deux heures du matin pour commencer à tout décrocher et transporter tout ce bazar dans l’auto. J’en étais à ma deuxième et dernière exposition solo, toujours au Timénés, presque la moitié des toiles vendues. Une sorte de succès dans les circonstances. C’était fait, emballé. Wrapped! comme disent les chinois. J’écoutais Daniel derrière son bar réciter ironiquement Les Quatre Engagements à un pilier de bar que l’alcool commençait à rendre quelque peu indigeste, des dogmes des Toltèques qu’il avait rapportés d’un long séjour en Amérique centrale : –Toujours être consciencieux à l’extrême dans le choix des mots, ne jamais prendre les choses personnellement, ne jamais tomber dans la présomption, toujours livrer le meilleur de soi-même. Puis fixant le volubile impertinent du regard: – Si ça t’arrive de prendre la mouche, ça va te sauver le cul de savoir ça. Sinon, frappe avant moi. Autrement t’auras pas de chance. Le tout sur un ton calme et pondéré en continuant machinalement de tourner un chiffon blanc dans une coupe déjà bien assez propre. Et il ne rigolait même pas. Il me disait avoir toujours un “morceau” bien caché pour les mauvais moments, comme si les iraniens s’essayaient encore d’installer un “représentant” dans son bar pour écouler leur sale poudre.
En tétant ma bière ce soir-là à l’approche de la fermeture, les plus sensés partis se coucher abandonnant la place aux étranges et aux âmes perdues, toutes les raisons floues qui m’avaient toujours fait craindre le pire pour lui prenaient maintenant un visage concret. Entre les fois où on se parlait très peu, on ne se parlait pas du tout. On ne s’appelait pas. On n’en était pas là. Les cellulaires n’existaient pas encore. Il était davantage l’ami de certains de mes bons amis, René, Linda et d’autres; Daniel n’existait pour moi que quand il se trouvait devant moi. Quand la proximité du moment, la magie de sa sincérité faisaient de moi pour un instant le seul ami qu’il avait sur la terre. L’amitié qu’on aura eu, ce sera ça. –Pas vrai que tu peux arrêter ça. C’est faite pas mal de même.
Je lui en devais une mais c’est lui qui avait insisté pour me remercier. Je l’ai attendu en grillant une cigarette sur l’avenue du Parc, une fesse sur ma Austin Marina, le temps qu’il finisse sa fermeture qu’il disait préférer faire seul, les portes barrées. Il est monté dans ma Austin, une drôle de petite sacoche de gars sous le bras, et m’a guidé jusque chez lui. Il m’a demandé de l’attendre en bas.
Après un temps, je commençais à penser qu’il m’avait oublié là, je somnolais lorsqu’il est réapparu. Il est remonté s’asseoir à côté de moi. Je voyais bien qu’il était allé à des places où moi je n’allais pas et il le savait, il respectait l’idée, pour ça que je devais attendre en bas. Des places tellement loin de moi. Des places qui font peur. Des places qui comptent des garots, des paradis fondus au briquet dans des cuillères chromées. Il m’avait tendu une dose de champignon en m’assurant que c’était du bon, du propre. Il m’a ensuite guidé par les ruelles jusque derrière un bar qui ouvrait toute la nuit en toute clandestinité pour les barmen, les serveuses et les serveurs, les musiciens, les danseuses et tout ce peuple de la nuit, buvettes sombres et enfumées où il avait ses entrées. J’ai pris quelques bières avec lui, sur son bras, il insistait. Sur le chemin du retour, il avait viré sa capine et m’avait tout simplement dit au milieu de nulle part:
– Débarque-moé icitte.
Je savais que sa hardiesse l’emportait encore vers une noirceur que je comprenais mal. C’était la dernière fois que je l’ai vu. Il allait claudiquant en relevant ses culottes d’une seule main à toutes les trois-quatres enjambées. Je savais qu’il filait vers un autre after-hour peut-être encore plus glauque que l’autre. Là où il aimait aller se fondre à travers toutes ces créatures de la nuit. J’avais toujours peur pour lui.
The line it is drawn
The curse it is cast
The slow one now
Will later be fast
As the present now
Will later be past
The order is rapidly fadin’
And the first one now
Will later be last
For the times they are a-changin’-Bob Dylan
Tant de choses virent d’un bord ou de l’autre avec le temps. J’ai fini par me désintéresser lentement de la peinture, sa pratique à tout le moins, je n’ai entendu personne s’en plaindre à ce jour. L’idée d’aller chercher ailleurs ma façon propre d’exulter, d’émietter le pain des émois resté pris dans mon ventre.
L’année suivante, la famille a quitté le plateau pour s’installer plus à l’est dans un grand duplex avec ma chère belle-mère qui finit par y rendre l’âme après une brève mais cruelle maladie. Dieu ait son âme. Dans les saisons qui ont suivi, nos deux petits garçons n’en finissaient plus de grandir et jamais plus ma belle danseuse n’a brûlé les planchers de danse comme aux beaux soirs d’autrefois, les étoiles avaient déserté ses yeux. Nos tristes amours éraillées depuis des lunes, on lui diagnostiqua une sévère forme de sclérose en plaques qui la détruisit totalement avant que nos garçons n’aient eu le temps de devenir des hommes.
Mais les petits garçons sont espiègles et tenaces. Ils finissent toujours par devenir des hommes et un jour ils préparent eux aussi les grands bagages. Ils emmènent à leur tour leur petite descendance excitée et fébrile dans les chalets d’été. Avec leurs amours, les passagères éternelles de leur cœur. Leur vieux père parfois.
Le temps qu’on aura eu, ce sera ça.
Come mothers and fathers
Throughout the land
And don’t criticize
What you can’t understand
Your sons and your daughters
Are beyond your command
Your old road is rapidly agin’
Please get out of the new one
If you can’t lend your hand
For the times they are a-changin’– Bob Dylan
Flying Bum
Finalement, j’ai eu peur pour rien. La musique, elle, a-sera toujours là. Salut, Daniel!
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👋. CEnvoyé depuis mon téléphone intelligent Samsung Galaxy.
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Ma préférée à date. Mais ça doit pas te surprendre.
Tu m’as amenée queq’part où ça résonnait fort. Pis j’t’épargne le bout où j’te dis que je pleure.
C’est vraiment beau, Luc. Plein d’humanité.
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En plus c’est un des textes les plus autobio.
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C’était assez clair.
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