Des lointains étés remontent confus
Souvenirs troublants de dos qui pique
De cachettes chaudes, d’innocences perdues
De joues en feu et de génie qui abdique
Beau garçon rare visite, un petit rat des villes
Belle cousine, boucles d’or et rate des champs
Dans un jeu innocent sans fin se tournillent
L’un sur l’autre crinières folles aux quatre vents
Sous le toit brûlant de si grands bâtiments
Évachés dans les premiers foins de l’été empilés
S’alanguissent sans rien y comprendre vraiment
Démissionnent les yeux ébaubis et les cœurs hébétés
Divines dentelles du dimanche décousues
Aux plus grandes envies prêtent enfin la vie
Dans nos si lointaines enfances perdues
Que de secrètes tasseries se sont faites paradis
Flying Bum
L’amour est aussi dans le sable
Et la lectrice lit
et lui revient ce jour où
dans un rang d’Sainte-Julienne
l’été de ses treize ans
du chalet d’sa matante Hélène
elle regarde passer
le beau aux cheveux longs
sur son 50cc
le même qui la veille
sur une dune du pit de sable
lui aura fait connaître
son premier vrai baiser
…
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On pourrait conclure que l’amour a le tour de se cacher un peu partout, p’tit vlimeux!
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