Une armée de chiures ridicules
D’elles-mêmes gonflées et imbues
Fauche de l’aube au crépuscule
Drague à fond les rivières et les rus
Deux cœurs nus secrètement émus
De vieux amants déjà sous serment
Peu lui chaut vraiment le statut
Frappe et frappe sans discernement
Lève des pelotons d’interdictions
Les grandes criées les mises en garde
Aux potences de sa déraison
La corde aux amants qui renardent
Sur les plages froides à perte de vue
D’une marée basse qui s’étire sans fin
Éparpille distanciés les cœurs éperdus
Les roule un brin dans l’eau de boudin
Nos amours méduses et médusées
Gisent sur le dos cœurs retournés
Ports d’échouage qu’embrassent les sargasses
Où tous nos espoirs s’accrochent ou trépassent
Sur nos carcasses entre les vagues scélérates
Des chiures couronnées d’un nouvel apocalypse
Une mouette y va de quelques radadas d’acrobate
Dépose en cible une bonne fiente et puis s’éclipse
Flying Bum
Corona mon amour 1,201,833 cœurs détruits à ce jour
Hiroshima mon amour 250,000.
Enfants de nos amours
Depuis janvier, environ 2,6 millions d’enfants
sont morts de faim dans le monde.
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Petite précision : il semble même qu’on parle ici d’enfants de moins de 5 ans.
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Mon poème voulait surtout parler des amours mortes ou jamais nées à cause de la pandémie.
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