Contribution de votre humble serviteur à l’Agenda Ironique de décembre 2020 – Les régionalismes, sous le thème Annus Horribilis.
Cessez de vous plaindre immédiatement, foule accablée par le confinement et toute cette sorte de choses. Comment ne pas décerner la palme de la plus-plus Annus Horribilis 2020 à la pauvre Britnée Spire qui en colle une treizième de suite! Voyez par vous-mêmes.
En février, elle fracassait le record de la grande Liza Minelli en amorçant rien de moins qu’une vingt-deuxième descente aux enfers. Un peu distraite dans la descente, Britnée rate la première marche et déboule l’escalier sur les fesses jusqu’à un Lucifer ébaubi par tant de chairs flasques. Les premiers secouristes ont témoigné à l’effet qu’après s’être rasée à nu le “paradis perdu” devant le pauvre diable, Britnée aurait tenté d’éteindre la passion vive de Lucifer en aspergeant généreusement sa bizoune enflammée avec un extincteur chimique. On ne rapporte que quelques oedèmes dans la zone fessier de la chanteuse et des brûlures légères autour de sa noune et de sa bouche. Les témoins ignorent totalement si la vedette déchue avait tiré le diable par la queue. Il faudra attendre les tests d’urine pour confirmer ou infirmer la venue éventuelle d’un neuvième poupon de père différent pour la charmante Britnée.
–“Tabarnak!”, aurait été le seul commentaire de Britnée.
En avril, elle apprend qu’elle se voit retirer la garde légale de son huitième fils issu d’un coït qu’elle a toujours considéré comme accidentel avec un illustre inconnu. L’individu de race louche l’aurait en effet prise en levrette par surprise dans une cabine d’essayage du rayon des cache-mamelons en paillettes du Walmart de Las Vegas. L’homme réclame aujourd’hui la coquette somme de 10,000$ US par mois à titre de pension alimentaire pour le poupon. Ceci s’ajoute à une liste déjà longue de pensions que la pauvre Britnée verse aux pères connus et inconnus de sa vaste progéniture. Toujours sous la tutelle légale de son père le barbarissime Jamie Spire, dit le père Spire, la pauvre Britnée voit fondre sa fortune comme neige au soleil sans pouvoir intervenir. –“Je me sens comme une truite sur l’asphalte”, aurait-elle déclaré aux journalistes rajoutant : –“Pour combien de ces petits cons Spire vais-je devoir payer?”
En mai, Britnée se voit refuser l’accord de son père pour son mariage avec un certain Sam Pick qu’elle a rencontré sur le tournage du clip de son dernier hit : “Merde je me suis encore pissé dessus”. Sam est le premier témoin du combat mené par sa chérie pour s’extirper de la tutelle de son père amorcée en 2008 lors de la sortie de Britnée de l’hôpital psychiatrique. Sam Pick, commentant les capacités mentales de son futur beau-père, déclarait dans un late-show à la télé américaine : –“C’est sûrement pas lui qui a fait le trou dans la pissette des brulots”, ce à quoi Britnée aurait spontanément rajouté : –“Y sort pas de colombes du cul d’une corneille.” En fin d’entrevue, sympathisant avec l’animateur qui avouait revenir tout juste d’une cure de désintoxication, elle aurait déclaré : –“Ah bon, je suis sobre moé-si, ah moé-si, ah moé-si, ah moé-si, ah moé-si . . .
En septembre, ses avocats du cabinet Bobette, Éclair et Sans-Génie obtenaient une injonction interlocutoire pour faire cesser les activités de sa sœur Alex Spire et son frère Alain Spire qui la gardaient captive dans le sous-sol d’un bungalow d’Apache Jonction, Arizona. Les malfaisants lui laissaient cruellement pousser les ongles d’orteils pendant des semaines, puis les coupaient en multiples rognures et en faisaient le commerce sur le Dark Web. Pour un peu plus de 1,000 euros, les clients du site Fétichissizismezes recevaient quelques rognures d’ongles de la célèbre chanteuse, une photographie des pieds de Britney et un flacon de 50 mL du fameux lubrifiant intime commercialisé par elle dans sa collection de cosmétiques Trans Spire. Au moment de sa libération par les forces policières, Britnée répondait à une question de la presse locale qui l’interrogeait sur les sévices qu’on lui aurait fait subir : –“Quand ils me coupaient l’ongle de la petite orteil trop court, ça faisait tellement mal, j’avais l’impression que le cœur me battait dans l’trou d’cul.”
La sœur et le frère de la chanteuse ont été libérés avec promesse de comparaître et on peut certainement se demander à cause que des individus peuvent faire simple de même. Britnée a décrit en long et en large ses souffrances atroces pour le plus grand plaisir de ses fans sur le plateau d’Hélène Dégénérée.
En octobre, après que la police de Los Angeles eut découvert pas moins de neuf corps de paparazzis l’abdomen transpercé par des parapluies, la célèbre chanteuse a été arrêtée et interrogée longuement sans le moindre mandat. Des témoins auraient aperçu sur au moins trois des scènes de crime, une femme sans cheveux fuyant les lieux à bicyclette SANS MÊME TENIR LES GUIDONS avec un bambin sur les épaules, mettant délibérément la vie du petit en péril. Toujours emprisonnée et en proie à une sévère dépression, des armées de supporteurs ont organisé des manifestations de solidarité pour leur idole partout dans le monde scandant : LIBÉREZ BRITNÉE! La police a officiellement déclaré que son dossier d’enquête n’était pas vargeux avant de libérer inconditionnellement la pauvre Britnée qui braillait sa vie devant la presse locale. Yinke à wouèr on woé ben qu’elle est innocente.
Finalement en décembre, Britnée fêtait son trente-neuvième anniversaire en toute intimité avec son amoureux Sam Pick et quelques dizaines de piques-assiettes à peine, confinement oblige. La star se disait plus qu’attristée de vivre la dernière année de sa jeune trentaine et à l’aube de devenir quarantenaire, elle avouait planifier une décennie sabbatique et disait vouloir retourner dans le corps de sa jeune vingtaine avec l’accord de ses médecins qui planifient une série d’interventions pour 2021. Comble de malheur, elle frappait un os dans le baloney et accouchait prématurément du fils de Lucifer, son neuvième, quel enfer! Voulant absolument offrir son dixième fils à son actuel amoureux Sam Pick, Britnée doit d’abord obtenir l’accord de son père pour concevoir son dixième enfant. On se rappelle que la chanteuse sous le joug de la tutelle légale est tenue par un décret de la cour à s’en tenir à la fellation et à la sodomie. À propos du juge qui a signé le décret, Britnée affirmait : –“C’est sûrement pas lui qui a mis le spring aux sauterelles.” Avant de rajouter : –“Y’a des coups de pieds dans le cul qui se perdent.”
Après que ses avocats du cabinet Bobette, Éclair et Sans-Génie aient réussi devant le tribunal à faire lever l’interdit de coït normal en invoquant la possibilité que son anus farme pu étanche éventuellement, la dixième grossesse était alors déjà enclenchée depuis un moment “on sait pas trop comment” aux dires d’une Britnée resplendissante qui déclarait à sa sortie de la cour : –“Y est trop tard pour serrer les fesses quand la crotte est passée.”
Aujourd’hui, l’artiste de 39 ans semble aller beaucoup mieux malgré une repousse foncée relativement prononcée qu’elle camoufle fort habilement. Elle se bat d’ailleurs pour retrouver sa liberté et se débarrasser de la tutelle de son père ainsi que d’une cellulite pour le moins tenace. Mais le combat semble loin d’être gagné et pour nous, la moyenne des ours, dans le fond, ça ne nous fait pas un pli sur la poche.
Flying Bum
La pauvre, il paraît qu’elle pue des pieds aussi… 😉
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J’sais pas jusqu’à quel point tu t’es fendu l’cul, ou si pour écrire t’as eu besoin de te paqueter la fraise, mais si la Britnée te lisait, elle dirait sans doute que t’en as beurré épais, elle serait peut-être même en beau fusil. Entéka, on woé ben que tu t’es pas assis su’ ton steak. J’me dis même qu’à l’heure où je t’écris, t’as sûrement encore d’la broue dans l’trou de pette… euh non, non non, pardon, j’voulais dire toupette. Enfin, méchant karma, la Brit. J’changerais pas de place avec elle.
Bonne fin de journée, Luc !
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J’ai à peine brodé. Cette fille est une source intarissable de sourires débiles..
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J’ai bien rigolé en lisant ce texte mais du coup je suis de moins en moins partante pour participer…z’êtes trop forts 😉
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Allez, on vous attend!
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Y a des expressions qui claquent et le zeugme de fin est génial ! J’ignorais presque tout de cette femme, même la tronche. J’ai fact-checké vite-fait et si elle ne semble pas avoir une nombreuse progéniture, elle est bien sous tutelle de son père… Courtney love dit que c’est un scandale. Pauvre star.
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Évidemment il y a là beaucoup de caricature et de sarcasme.
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[…] Annus (avec deux “n”) Horribilis – Le retour du Flying Bum […]
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[…] a eu Max-Louis, proposant : le bonheur le coeur bien propre sur lui ; le Flying bum : Annus (avec deux “n”) Horribilis ; Patrick Blanchon : De drôles d’expressions ; Adrienne, H comme horribilis ; Tout […]
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https://leretourduflyingbum.com/2021/01/04/lagenda-ironique-de-decembre-le-sort-en-est-jete/
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