Dans le mot Noël, allez savoir comment, se cache toujours le mot enfance. J’ai cependant très peu de souvenirs bien vifs de mes Noël d’enfant, je n’ai peut-être pas été enfant assez longtemps. Cette fois où le vent et la pluie s’étaient abattus sur l’Abitibi et que les pauvres madames et les monsieurs en perdaient leurs chapeaux au sortir de la messe de minuit ou se ramassaient le cul à l’eau les quatre fers en l’air. Cette fois où ma tante Colombe avait aménagé le sous-sol de notre maison pour y tenir un vrai dépouillement de sapin. Alain, un de mes grands frères, m’avait offert un bel hélicoptère téléguidé, attaché à une grande tige fixée à une base et qui tournait alentour en montant et en descendant. En me chamaillant avec mon frère Marc, j’étais tombé les fesses sur l’installation qui n’a jamais plus fonctionné par la suite. Des grandes marches dans les rues de Bourlamaque avec Jocelyne, pour faire passer le temps avant minuit, pour voir toutes les maisons décorées et illuminées. D’autres Noël chez les tantes, dans des maisons de bois rond, maisons de mineurs, dans des trois-et-demi bondés où les enfants empilés dans un coin jouaient au bingo pour gagner des pacotilles. Il manquera toujours à mes souvenirs les figures paternelles et maternelles, témoins et piliers de toute enfance digne de ce nom, personnages de Noël aussi indispensables aux enfants que ceux de la crèche le sont au petit Jésus.
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Voici venu le temps de remercier mon très cher lectorat disséminé dans toute la francophonie mondiale, l’Europe et l’Afrique, mais aussi aux États-Unis, au Royaume-Uni, Angleterre et Irlande, en Finlande, au Brésil, aussi loin qu’en Chine. Merci pour votre fidélité et vos beaux mots.
Malgré ce grand cycle de la vie terrestre qui s’abat sur nous, marqué par les pandémies et l’isolement, même seuls, vivez en paix, soyeux heureux, gardez le courage.
Je vous partage finalement ces superbes mots empruntés à un ami d’outre-mer :
Car s’il n’y avait qu’un vœu vraiment à formuler pour ce nouveau cycle de l’univers, ce serait que tout à chacun retrouve son propre enfant secret comme je ressens parfois le mien. – Patrick Blanchon
Flying Bum
Du Québec, une magnifique chanson de Claude Gauthier, interprétée par Robert Charlebois :
Comment on dit s’étreindre par chez toi ? « faire un Hug » bah un bon gros hug alors !
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Un gros calin, on est pas si anglicisés que ça, encore. Alors gros calin pour toi aussi.
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Merci pour toi et du bonheur de te lire, Luc!
Merci pour les mots de l’ami d’outre-mer Patrick et pour le Marie-Noël de Charlebois!
T’embrasse fort. Connais pas ça, le « hug ».
Prends soin de toi.
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Je te retourne tes bons voeux et au plaisir de te relire en 2022!
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C’est plaisir que d’être ton lectorat.
Bons vœux à Adeline, Léon et toute la clique.
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Merci infiniment !
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Oui, confiné ou non, « retrouver son propre enfant secret », ce peut être le vrai sens de Noël… (sans doute plus facile à atteindre par temps de confinement).
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Oui et mes meilleurs voeux pour votre enfant secret à vous.
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Pas si secret que ça, l’enfant ! Ces lignes le révèlent
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