Grand corps debout

Dans le miroir grand corps debout
les deux moitiés d’un même tout
le matin qui assassine de plus belle
et les oiseaux déclament la nouvelle

Tout se chante dans la détresse
ils sont musique et allégresse
riches du jour et moi de la nuit
d’un peu de froid et tout ce bruit

À travers la forêt de cônes oranges
les pieds meurtris dans les cratères
l’été s’espère et le chant des anges
encore un bel hiver laissé derrière

Il n’en viendra plus jamais autant
de ces banquises et ces enfants
petits doigts bleus lèvres fendues
au bout des rêves ou de ma rue

Ils sont bourgeons petits moutons
signent le matin, pluie et mousson
dans l’affront d’un dernier printemps
toute une gloire pour si peu de vent

Certains même épellent ton nom
sifflant en coeur débiles chansons
des chants traversent les vieilles peaux
les plus tranchants des longs couteaux

Dans le miroir grand corps debout
les deux moitiés d’un même tout
une qui vient de ses hivers lointains
une qui va de par les jours assassins


Flying Bum

New_pieds_ailés_pitonVert

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