de là d’où l’on vient,
mais encore où
nous aura rabattu le chemin
le temps amnésique se dandine au loin
abrille sous les ailes de sa danse crépusculaire
nos têtes séchées, nos sombres recoins
une allumette frottée en vain crie lumière
au bois quelques garçons en éternelle maraude
apprivoisent la pierre le bois le feu malin
ici comme les morceaux de guimauve trop chaude
l’image brûle s’étire et colle aux paumes des mains
mon espace habité à rêver d’en partir
quitté le coeur en rêvant d’y revenir
caresses toutes furtives innocentes à pleurer
dans l’ombre des trous creusés dans la pierre
les glaises chaudes de l’été bordant rus et rivières
jamais plus nos pieds nus n’iront s’enfoncer
un brouillard attaque la prunelle de mes lieux
regard d’abord aveugle par le temps affûté
voir d’autres enfants nés en rêvant tout autant
plier bagages et dans le premier vent de l’été
déserter là où les uns auront cessé d’être vieux
Flying Bum
chaudes les glaises
qui se rappellent aux miens
enfonçures brûlantes
le long de mon chemin
et bien sûr
les caresses naissantes
d’entre mes mains venues
sans y savoir le reste
chaudes les glaises
qui se rappellent aux pieds
à y pleurer d’autant
les rivières séchées
puisse de sous l’argile
de claires eaux jaillir
que d’autres enfants rêvent
dans les vents de l’été
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Eh, ben dis donc. Comme deux gros Gino dans leurs vrombissantes brouettes, on se paye un méchant trip de bouette.
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À défaut de jouer dans le sable, aussi ben jouer dans’ bouette.
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