Finalement, en cette année de pandémie, ce sera un Noël bleu. Dans le sens de Ah, la vache! et surtout dans le sens musical du blues, la vache n’étant-elle pas elle-même le plus beau blues du monde animal, n’en déplaise à une amie poète. Triste à brailler un Noël-blues. Que voulez-vous, comme disait le chrétien, on va vivre avec. Un grand blues qui passe pu dans’porte.
Pour quand même faire vivre l’ambiance, pourquoi ne pas vous refiler ce texte tout à fait approprié pour un Noël à pleurer dans la chaleur de votre foyer (la maison, pas le feu de foyer). Je viens de l’écrire cet automne et j’ai regretté de ne pas avoir attendu à Noël pour le publier, mais bon. Voici le lien pour Chroniques du péché mortel qui raconte en quatre épisodes une histoire d’amour tabou –péché– qui se déroule dans trois veilles de Noël réparties sur trois décennies.
Ou encore ce vieux conte d’une autre époque, l’époque des cheveux crêpés et du spray net qui se passe une veille de Noël en Abitibi, voici Noël Mauve.
Et finalement, dans un style davantage folklorique je vous suggère Le blanc Noël de Noël Leblanc qu’on ne doit pas aller jusqu’à lire à des enfants tout de même.
Parmi toutes les choses qui ont dû être annulées en 2020, il y a notamment la sortie de mon premier bouquin Abitibies femmes de ma vie dont la sortie aura vraisemblablement lieu en 2021 si Allah est grand. Ne le cherchez donc pas sous votre sapin inutilement, aucune chance qu’il soit là cette année. Pour vous titiller un peu le pompon, voici la couverture et le texte de la quatrième.
Entre une enfance innocente dans l’Abitibi des années soixante, la mort prématurée d’une mère qui force l’exil déchirant d’un enfant dans la grande ville et l’adolescence perturbée d’un garçon déraciné et déboussolé, naîtront des amours sincères et sans jugement pour des femmes troublées, perdues.
Des madames seules qui peuplaient un bout de rue de Bourlamaque, une petite fille qui aimait un peu trop jouer au docteur, une petite voleuse, de pauvres femmes bouleversées et bouleversantes qui jetteront leur dévolu sur le jeune garçon mais encore des amours de son âge, des femmes qui aboutiront, en vrai comme en rêves, en passagères éternelles de son coeur.
On assiste de l’intérieur à l’éveil du coeur et du corps, un parcours initiatique raconté avec une honnêteté et une sincérité rares.
Tellement de choses repoussées qu’il va se créer bientôt des strates de projets mis de côté. Tellement de temps qu’un deuxième bouquin en est presque rendu lui aussi à sa publication. Je vous agace encore un peu.
Ce recueil aurait pu s’intituler tant de choses, finalement. Mais il y a un os entre tant de choses et toute cette sorte de choses. C’est la sorte. Toutes sortes de choses qui, regroupées par la sorte, deviennent donc toute cette sorte de choses. Toujours est-il qu’il demeure un recueil de textes parus sur mon blogue, la plupart révisés de légèrement à drastiquement et choisis pour ce fil ténu presqu’invisible qui apparaîtra lentement au lecteur attentif. Beaucoup d’autofiction encore présente comme un passage obligé. Entre l’autobiographie qui s’infiltre sans façon dans tous les textes premiers et le texte totalement fictif, tant soit-il qu’un auteur puisse totalement faire abstraction de sa nature ou de son vécu dans ses écrits.
L’autofiction est un genre littéraire mal compris ou mal-aimé qui se définit par un pacte oxymoronique entre deux types de narration opposés : un récit fondé sur le principe de trois identités – l’auteur est aussi narrateur et personnage principal – et le type de récit qui se réclame de la fiction dans ses modalités narratives. L’autofiction laisse une place prépondérante à l’expression libre et créative dans le récit de soi. Personnellement, il n’est pas encore évident si ce style est le mien ou un passage obligé entre la puissance de l’égo et la fiction pure à laquelle je pourrais éventuellement aspirer sous forme de roman ou de poésie, par exemple.
Je vous laisse avec le souhait que vous passiez un bon moment de lecture, de découverte, de joie, d’émotions et de . . . toute cette sorte de choses.
Si tout se déroule normalement, chose qui se produit plutôt rarement par les temps qui courent, les deux titres risqueraient d’être lancés simultanément au –ou en marge du– Salon du Livre de l’Abitibi-Témiscamingue qui se tiendrait à Val d’Or en 2021. Un second lancement pour la région de Montréal suivrait. Les deux titres seront disponibles sur commande et si Allah est grand, dans quelques librairies indépendantes.
Je vous invite à utiliser tout ce temps que le confinement vous offre pour visiter mon blogue et vous familiariser avec tous ses outils de navigation, y lire abondamment à même la quantité de textes qu’on y trouve et même aimer, commenter et partager – ou encore détester mais être des plus discret à ce propos– le feedback des lecteurs étant toujours accueilli dans la plus grande joie. Je remercie mes lecteurs réguliers du Québec et de toute la francophonie, mes étranges lecteurs de la Chine ou de la Pologne qui ne doivent absolument rien y comprendre et je vous souhaite le moins ennuyeux des Noël en confinement.
Pour ce qui est de la nouvelle année, si monsieur Legault, notre bon premier ministre, la laisse sortir de chez elle, je ne puis qu’emprunter les mots de la célèbre comtesse et comme elle vous dire un gros Merde!
Flying Bum
Assez trippant tout ça. À force de morceaux de soi.
Je te salue, Luc.
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Pis c’est vrai pour le ruminant… quand je suis d’humeur tendre, l’image est belle.
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La prochaine fois que tu auras la chance de voir une vache de près et que tu verras le blues dans ses yeux, tu penseras à moi, c’est sûr. C’est pas beau, ça?
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C’est clair. En attendant, elle aura doucement pris sa place dans mon champ de brouillard. Et elle y broute bellement.
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