Juste avant, en bonus, ce bref poème d’Octavio Paz.
« Je suis un homme, peu je dure
et la nuit est énorme.Mais je regarde vers le haut,
les étoiles écrivent.Sans comprendre je comprends,
je suis aussi écriture,et en cet instant même
quelqu’un m’épelle.
Et je regarde passer les bateaux
Au bout de la route, la grande rivière
Trois bancs de bois tournés vers l’eau
Une route bleue pour prendre la mer
Beaux pavillons de tous les eldorados
Et mon rêve les suit comme les oiseaux
Debout en songe sur leurs ponts
J’embarque vers ce bonheur étranger
Aucun bagage pour investir l’horizon
Dans le rêve et le vent m’abandonner
Et mes yeux s’ouvrent sur un vieux rafiot
Où donc irais-je dans ces grands fardiers
Quand l’équipage se meurt en captivité
Tous les rêves fuient dans leur triste sillage
Et la rouille dévore tous leurs bastingages
Et mes amours qui tomberaient à l’eau.
Flying Bum
En en-tête, gravure ancienne origine inconnue, Le SS Liberty, Goole-Hamburg Line
Voilà qui fait ma soirée…
C’est vraiment très beau.
Merci Luc
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Alors une bonne soirée, Barbara, avec un gros merci et une petite bise 🙂
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A toi aussi…
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Un vieux raffiot pour havre nomade.
Belle perspective.
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Si ton rêve les suit, suis ton rêve pour arriver à bon port !
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Voilà que j’y reviens. Parce que les bateaux, les rafiots. Et tous les chemins de l’amour.
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À bâbord, à tribord, les amours prennent le bord. Bon dimanche Caroline!
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